Ce trés beau poème reflète sûrement la dévotion, voire l'abnégation complète de certaines soumises ou femmes face à la domination d'un homme ou Maître... Je ne juge pas car quelqueue part c'est LEUR CHOIX à TOUS LES DEUX !!!

Ce queue je sais en revanche, c'est queue je n'atteindrai jamais cette abnégation pour la simple raison qu'elle n'irait pas avec mon caractère !!! Je ne cherche pas la perfection non plus mais comme la soumise du poème "J'avance" et c'est çà l'essentiel !!!

Ce poème retrace parfaitement les débuts de ce genre de relation, le monde inconnu comme ce fut mon cas à découvrir, à appréhender, les Liens qui se tissent au fur et à mesure du temps, la magie des complicités qui s'accordent... C'est tout celà une relation D/s et bien plus encore !!!! Quand vous avez trouvé Le Maître ou la soumise qui vous convient BIEN EVIDEMMENT !!!

Imprégnez-vous en c'est magnifiqueue!!!

Plecs

 

 

SOUMISE

 (j'avance)

 

Soumise presque malgré moi, je reste couchée près de toi,

J’ignore encore quelle est ta loi, il semble bien que tes beaux draps soient de barbelés et de soies,

Je prends une chance, j’avance

Dans tes ténèbres et tes lueurs,

Dans ta douceur et ta fureur,

Je t’attends sans certitude,

Je t’appartiens sans servitude,

Transfiguration mystère,

Je viens me bruler à ta nuit,

Tu ouvres grandes mes ailes et je deviens papillon de lumière ;

Je te vénère en silence, quitte à attirer les foudres du dieu chrétien,

Je te révère en souffrance mêlant douleur et jouissance pour ton plaisir ; La déesse se fait femelle, la femelle devient femme, la jeune fille se fait déesse ;

Je me love contre ta main, tu m’as mordu le cou ? Je t’absous, mon grand loup, sans remords beaucoup, tu me mords tout partout - et je suis triplement tienne, ta déesse, ta lune, ta chienne - Hécate la souveraine ;

Mon ventre devient athanor brulant pour tes beaux yeux de glace, devant lesquels je me prélasse,

Cette nuit j’aurai ma ration,

Je m’en remets à ta passion,

Je prends une chance, j’avance

J’ignore encore quelle est ma place dans ton univers souterrain ;

Petite fille, putain ou garce,

Je me fais glaise entre tes mains ; ma pudeur, ma peur je te les donne, mes morts je te les abandonne ;

 

Surtout te laisser me surprendre et surtout tout te laisser prendre ;

Je te remets mon innocence quitte à allumer la poudre aux yeux des faux culs,

Je me soumets sans insolence,

J’offre mon cœur à ta démence, à ton désir ;

La déesse s’est faite chair,

La femelle devient flamme,

La jeune fille meurt au bucher comme Jeanne d’Arc, mon bien aimé ;

Tu m’as mordu le cou, je t’absous loup garou,

Tu m’as mordu beaucoup, sans remords et partout ;

Tu me libères sans grande peine,

Autrefois noire, me voici pleine et prête à tout recommencer ;

Je te laisse être le plus fort,

Tu peux me remettre à ma place,

Tu peux même me laisser des traces ;

Ton corps dérègle ma raison, mon mâle, mon mal et mon poison

Je prends une chance, j’avance

La nuit ne luira pas exquise,

Elle brûlera, lave lascive,

Mon corps tressaille, geyser de feu,

Quand il se soumet à tes yeux ;

Tu me dis que tu veux me prendre,

Tu me dis que tu veux m’apprendre, vas-y, je n’en peux plus d’attendre, je veux bruler jusqu’à la cendre ;

J’honore ta fougue et ta vaillance,

Je m’agenouille et je m’avance au maitre autel,

Je me livre à toi sans prudence,

J’offre mon corps à ta clémence, voici mes ailes ;

Ta déesse se fait vassale, femelle, chienne mais pas vestale et la jeune fille en moi adore ton fouet qui me mord sans remord ;

Tu me mords le cou loup garou et surtout tu m’absous, tu en joues,

Tu me mords tout partout, je me laisserai pervertir pour la gloire de t’appartenir,

Je me damnerai pour ton ciel, ton nom tatoué dans mes gênes ;

Tes maux sanctifiés par les mots que j’ai scarifiés sur ma peau ;

Je me soumets à ta torture sans regrets, sans fioritures ;

Je prends une chance,  j’avance

Je cueille tes fleurs de métal,

Je viens les poser dans ta main,

Fais-moi un collier de pétales,

Enchaine moi jusqu’à  demain

Je m’offre à toi sans dérision, je m’offre à mon dieu,

Ma soumission sans recul, sans compromission, tu es ma seule religion ;

Je t’adore jusqu’ au sacrilège,

Je veux tourner dans ton manège, de tous mes vœux,

Mon corps se tord et tu m’allèges, je gémis trop fort,

Tu abrèges et je m’en veux ;

La déesse à nouveau s’enflamme,  brulant de tous ses orifices,

Tantôt la fille, tantôt la femme de ton enfer toujours complice ;

Tu m’as mordu le cou, loup garou et tes coups serrent plus qu’un licou ; me voici à genoux, ma bouche entoure ses muqueuses,

Tu sais me rendre si heureuse, je t’embrasse et tu m’embrasses ;

Pourtant tu te retiens encore, tu aimes les longs corps à corps ;

Tu te fais doux pour ta féline,

Ta voix baisse et se fait câline ;

Je prends une chance, j’avance

Tu me caresses et tu me frappes, à l’instant même ou je te mords,

Je cherche ta main et l’attrape,

Tu récidives encore plus fort et tu me murmures à l’oreille que résister ne sert à rien ;

Je me rendrai à toi pareil,

Je sais bien que je t’appartiens, je rougis un peu, tu es blême,

Ma fente gicle sans problème et c’est gênant,

Tu es mon dieu jusqu’ au blasphème et je quémande mon baptême ;

Moi, ton orant, déesse perverse jusqu’ au supplice,

Je t’abreuverai de mon sang femme enfant emplie de délices ou chienne pleine tout simplement ;

Tu m’as mordu le cou loup garou, tout partout, je suis à toi en tout, libérée de mes tabous ;

Maintenant esclave précieuse,

Je reste forte et courageuse, pour que tu sois fier mon grand loup ,

Je suis ta louve déchirée ;

Pour tous je suis une indomptable, une femelle émancipée, une coquine incontrôlable,

Pour toi je deviens malléable ;

Je prends une chance, j’avance

Ensorcelée et subjuguée,

Je deviens ta petite chose,

Je n’ai plus rien à décider,

Toi seul sait la fin et la cause ;

Ce que je pense je n’en dis rien,

Ce que tu dis c’est pour mon bien,

Tu me protèges je le sais bien,

Du moment que je t’appartiens ;

Tu rosis mes fesses et mes seins,

Tu fouilles ma fente et mes reins ;

C’est si facile, tu me domptes comme un petit chien, et moi je mange dans ta main , je suis docile ;

Il arrive que tu m’affames et c’est là ton pire artifice,

Je t’ai pourtant donne mon âme et tout mon corps en sacrifice ;

Tu m’as mordu le cou loup garou,

Sans toi je me dissous dans un monde à trois sous,

Je mérite cet abandon,

Je me suis crue une exception,

Je mérite ta punition,

Je me soumettrai cette fois ;

Garde moi lovée contre toi,

Tu es ma douleur et ma joie,

Il semble bien que tes beaux draps soient de barbelés et de soies

Donne-moi une chance, j’avance

 

Poème de Tajam

 

 

CONCLUSION 

 

Fais de moi de que tu veux pour ton plaisir et pour le mien.

Fais de moi ce que tu veux pour le plaisir de leurs yeux.

Fais de moi ce que tu veux pour nous rendre heureux !